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L’art de la rencontre

C’était il y a très très longtemps, le 28 février 2020 exactement, avant le confinement, avant le monde d’après, ce temps qui nous paraît aujourd’hui si lointain. 

À vrai dire, ce jour-là nous avons à peine parlé du Corona-virus.

Il faut dire que nous étions venus, les unes de Brest, les autres de Malakoff et la plupart du Val d’Oise dans l’intention de nous rencontrer et de partager notre passion commune : l’art de la rencontre. Entre artistes et éducateurs, entre les jeunes et les artistes, entre les artistes et les jeunes. 

Il faut dire aussi que l’abbaye de Royaumont possède le pouvoir de vous mettre instantanément à l’abri de toutes les tracasseries du monde.

Que nous venions avec des jeunes pour un stage avec un artiste en résidence, ou pour une journée de travail comme cette fois, c’est toujours le même plaisir de trouver sur les tables les crayons taillés, les feuilles marquées du R de l’institution, et tous ces petits gestes, du café à la bouteille d’eau, qui soignent l’accueil dans les moindres détails. 

Les deux photographes d’Incite n’ont pas manqué d’immortaliser ces moments et nous étions visiblement très à notre aise et plutôt en joie, sur les marches de l’escalier monumental, après le déjeuner.

Bien sûr, nous avons travaillé et échangé autour des outils du Prix Esther et les avons expérimentés : lecture à voix haute d’un extrait du texte lauréat de la deuxième édition AIRE DE REPOS : LA FORÊT de Marion Guilloux et les participants et participantes se sont prêtés joyeusement à un exercice d’écriture collective . 

Toutes les questions ont été posées et les réponses apportées mais surtout nous nous sommes dit et redit qu’il fallait laisser à chaque structure, à chaque groupe, à chaque binôme éducateur / artiste le soin d’inventer ses propres modalités.

Deux règles fondamentales auxquelles on ne peut pas déroger : l’alliance entre artiste / éducateur et la lecture du texte à voix haute et ensemble. 

En nous quittant, nous nous sommes donné rendez-vous très vite pour la cérémonie à Points Communs, Scène Nationale de Cergy Pontoise et du Val d’Oise, qui a été annulée pour cause de coronavirus. 

Mais sur Zoom nous avons pris collectivement la décision de reporter le jury final au dernier trimestre 2020 : et corona ou pas, la troisième édition du Prix Esther aura son lauréat ! 

Ça c’est le récit officiel et tout lisse : vous voulez connaître les anecdotes croustillantes de chacun des participants ?

C’EST PAR ICI => 

Le journée de travail à l’abbaye de Royaumont est un condensé de mon expérience du prix Esther: un bel endroit,  de la lecture, des rencontres, des trains, quelques oublis, du temps,  mais toujours de bonnes ondes. Un petit rappel de continuer d’y croire, et de travailler pour ce que j’aime. Magali Pandzou, éducatrice PJJ

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